IntegraGen a réuni son Comité Scientifique Oncologie à l’occasion du Symposium Gastro Intestinal 2016 de l’American Society of Oncology (ASCO) à San Francisco pour échanger sur les résultats de sa toute dernière étude clinique. Cette étude évalue l’effet prédictif de l’expression du miR-31-3p sur l’efficacité du traitement anti-EGFR chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique non muté. Le comité scientifique réunit des spécialistes de réputation internationale de la prise en charge des patients atteints de cancer colorectal métastatique.

L’étude réalisée par IntegraGen montre que le niveau d’expression du biomarqueur microARN hsa-miR-31-3p dans la tumeur primitive des patients atteints de cancer colorectal métastatique non muté RAS est prédictif de l’efficacité du traitement par anti-EGFR dans cette population. À ce jour, la société a accumuléles démonstrations cliniques sur le rôle du biomarqueur dans 8 cohortes distinctes et indépendantes, sur un total de plus de 850 patients. Parmi ces études figurent trois études prospectives contrôlées et randomisée (niveau de preuve 1b) distinctes. Les données cliniques accumulées sur miR-31-3p au cours des cinq dernières années par IntegraGen  ont démontré et confirmé la robustesse et la cohérence des résultats d’une étude à l’autre. Les résultats obtenus par IntegraGen dans ce domaine vont lui permettre de contribuer aux efforts pour personnaliser le traitement des cancers et optimiser l’individualisation des traitements pour les patients atteints de cancer colorectal métastatique.

« Sur la base d’un seuil d’expression prédéfini, nous avons montré sur des échantillons de tumeurs primitives recueillis de façon prospective dans une étude randomisée de phase III, que les patients dont les tumeurs ont une expression de miR-31-3p inférieure à ce seuil prédéfini tirent un bénéfice significatif du traitement par anti-EGFR » a déclaré Bernard Courtieu, PDG d’IntegraGen. « Nous prévoyons de présenter ces résultats pendant le congrès de l’ASCO 2016 à Chicago. Parallèlement, nous poursuivons le développement d’un test basé sur le biomarqueur miR-31-3p afin de le mettre à la disposition des oncologues dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies de médecine de précision dans la prise en charge cancer colorectal métastatique. »