INTEGRAGEN PRÉSENTE LES RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE ÉLARGISSANT L’IMPACT DE LA MESURE DE L’EXPRESSION DU MIR-31 AUX PATIENTS ATTEINTS DE CANCER DU CÔLON DE STADE III LORS DE L’ESMO 2018

L’analyse des échantillons issus de l’essai clinique de phase III PETACC 8 démontre que le niveau d’expression du miR-31 permet d’identifier des sous-populations de patients atteints de cancer du côlon de stade III qui ont bénéficié d’une addition du cetuximab à la chimiothérapie adjuvante FOLFOX.

IntegraGen annonce aujourd’hui la présentation de résultats sur le micro-ARN miR-31 lors de la conférence annuelle de la société Européenne d’Oncologie Médicale (ESMO) qui se tient à Munich. L’étude intitulée “miR-31 as a prognostic and predictive marker of disease-free survival (DFS) in resected stage III colon cancer: a retrospective analysis of the PETACC-8 trial,” (lien) est basée sur l’analyse d’échantillons tumoraux collectés auprès de plus de 1n400 patients inclus dans l’essai Clinique prospectif PETACC-8 Phase III.

Les principaux résultats concernent en particulier :

  • Le fait que l’expression des miR‐31‐3p et miR‐31‐5p sont pronostics de la survie sans progression (DFS) et de la survie globale (OS) dans plusieurs sous-populations de patients atteints de cancer du côlon en phase III.
  • Que le niveau d’expression des miR‐31‐3p et miR‐31‐5p permet d’identifier des patients qui ont bénéficié de l’addition du cetuximab à la chimiothérapie adjuvante FOLFOX.
  • Et que le niveau d’expression du miR‐31‐5p spécifiquement est prédictif de l’efficacité du cetuximab dans trois sous-populations distinctes parmi les patients inclus dans l’étude.

 “Ces résultats apportent une nouvelle preuve de la capacité du marqueur à prédire la réponse au traitement pas le cetuximab chez des patients atteints d’un cancer colo-rectal » Séverine Martin-Lannerée, PhD, R&D project leader chez IntegraGen et co-auteur de l’étude. “Alors que toutes nos études préalables portaient sur les patients atteints de cancer du côlon en phase métastatique, cette nouvelle étude démontre qu’un faible niveau d’expression du marqueur permet d’identifier des patients à des phases plus précoces, non métastatiques, qui ont bénéficié d’un ajout du cetuximab à la chimiothérapie adjuvante, ce qui pourrait potentiellement élargir les applications cliniques du biomarqueur ».

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